Archives de catégorie : Décembre 2024

17 décembre 2024 – Séance de séminaire – “Le traité du ciel d’Aristote et ses lecteurs latins” – Séance 2, Iacopo Costa

Séminaire de recherche SPHere, CNRS

Le Traité du ciel d’Aristote et ses lecteurs latins

org. V. Decaix, A. M. Mora Marquez, A. Panzica, A. Robert,  S. Serra

Session 2

Iacopo Costa (LEM, CNRS) : “La notion de potentia dans la Sententia libri de caelo de Thomas d’Aquin

 & Lecture du commentaire d’Albert le Grand au livre I

mardi 17 décembre 2024 – 14h-17h – salle 6, Centre Panthéon, Place du Panthéon, 75005 Paris – et par Zoom

Le Traité du ciel d’Aristote a été abondamment lu et commenté par ses lecteurs latins, dans le contexte de discussions à la croisée de la cosmologie, la théologie, la métaphysique, la philosophie naturelle, mais aussi la médecine et l’astronomie.

Ce séminaire se propose, à partir de 2024-2025, de constituer un espace de travail commun sur ce corpus et de mettre en lumière cette tradition, ainsi que la diversité des questions posées à partir de ce texte d’Aristote par ses lecteurs latins aux XIIIème et XIVème siècles.

            Chaque séance sera divisée en deux parties :

1. Une partie atelier de travail avec une lecture suivie, tout au long de l’année 2024-2025, du commentaire d’Albert le Grand au Traité du ciel.

2. Une partie conférence, avec l’intervention d’un.e spécialiste, qui présentera ses travaux sur un auteur ou un corpus en particulier.

Voir l'affiche du séminaire
Inscription obligatoire (ici) pour entrer au Centre Panthéon
Pour le Zoom : ID de réunion: 831 4331 8390 - code secret: 009149

5-6 décembre 2024 – Colloque “À quoi sert d’étudier le Moyen Âge aujourd’hui ?”

Colloque

À quoi sert d’étudier le Moyen Âge aujourd’hui ?

organisé par l’Institut d’Études Médiévales de l’ICP

jeudi 5 et vendredi 6 décembre 2024 – salle des Actes – Institut Catholique de Paris – rue d’Assas, Paris (et en ligne)

Chaque année, l’Institut d’Études Médiévales de l’Institut Catholique de Paris réunit des médiévistes de diverses disciplines. On a souhaité cette année-ci soulever une question insolite : Quel est le fruit des études médiévales aujourd’hui ? Quelle utilité, pour nous-même et nos contemporains, trouvons-nous à travailler sur les périodes à la fois si lointaines et familières qui forment le millénaire médiéval ? Quel plaisir, quel profit, quelles lumières particulières recevons-nous de notre métier de médiéviste ?
 
 
Programme à venir
 
Intervenants :
  • Dominique Barthélemy
  • Jacques Berlioz
  • Olivier Boulnois
  • Cécile Coulangeon
  • Jacques Dalarun
  • Sylvain Dieudonné
  • Ayelet Even-Ezra
  • Sylvie Lefevre
  • Laurence Moulinier
  • Piroska Nagy
  • Dominique Poirel
  • Irène Rosier-Catach
  • Emilie Tardivel
  • Jean-Yves Tilliette
  • Jacques Verger
  • Catherine Vincent
Lien d'inscription (inscription obligatoire)
Télécharger l'affiche en pdf.

 

3 décembre 2024 – Falsafa – Les RDV de la philosophie médiévale à l’Institut du monde arabe – Joëlle Zask|”Dans la distance, un animal. Remarques sur les interactions entre humains et animaux urbains”

Falsafa – Les RDV de la philosophie médiévale à l’Institut du monde arabe

Dans la distance, un animal. Remarques sur les interactions entre humains et animaux urbains

Joëlle Zask

mardi 3 décembre 2024 – 19h – Institut du Monde Arabe – salle du haut conseil (niveau 9)

Pour cette 4e saison de Falsafa – les RDV de la philosophie arabe à l’IMA – il s’agit cette année de « faire dialoguer » la philosophie arabe, de montrer à la fois comment ses grands textes croisent d’autres disciplines (l’histoire, la physique, l’esthétique, etc.), d’autres traditions comme la pensée russe, et comment ils peuvent alimenter nos réflexions et débats les plus contemporains (sur la tolérance, le rapport à l’animal, l’Europe et le « dehors », la question des héritages, etc.).

La crise du Covid a fait apparaître un paradoxe surprenant dans notre rapport à l’animal : d’un côté, confinés, nous pouvions nous émerveiller de la présence d’animaux sauvages et d’un retour de la nature sous nos fenêtres, dans les villes ; de l’autre, on parlait d’un virus transmis aux hommes en raison de leur trop grande proximité avec d’autres bêtes.

Ce paradoxe pose « une question fondamentale, celle de la bonne distance » (J. Zask). Que peut dire la philosophie contemporaine de cette tension, entre l’émerveillement et la crainte, et des changements qu’elle implique pour notre « cité » ? Et peut-on considérer que la pensée arabe classique, qui s’est tant soucié de l’animal au sein du vivant et ses rapports à l’humain, apporte elle-même de quoi nourrir l’analyse ?

Programme des mardis de la philosophie arabe à l'IMA